L’utilisation des matériaux de récupération dans les travaux est une manière de mettre en valeur l’écologie industrielle dans ce secteur. Un exemple tangible au niveau des maisons, des bureaux et des routes entre autres, lequel se traduit par la réduction de l’accumulation des déchets. Après tout, ce domaine tend énormément à réduire les émissions par rapport à l’efficacité énergétique des bâtiments.
Valorisation des déchets
En se référant à la feuille de route de l’économie circulaire, il est prioritaire de réduire à 50 % des « déchets non dangereux » mis en décharge en 2010 ceux de 2025. La filière bâtiment utilise les « surplus de chantiers » pour y contribuer ; il s’agit en effet de donner une seconde vie aux matériaux soit neufs soit utilisables après la fin d’un chantier. Ils ne vont pas être jetés, mais au contraire faire profiter aux autres. L’écologie industrielle se définit par conséquent comme un concept se basant sur le modèle des écosystèmes naturels pour des fins au développement durable sans se limiter uniquement aux politiques environnementales sectorielles. L’idée est ainsi de valoriser les déchets qui sont ceux issus d’un chantier dans cette filière en tant que ressources pour elle-même.
Minimisation des pertes
L’écologie industrielle boucle des « cycles de matières », mais surtout minimise la dispersion de polluants. Il est ici question de rendre inoffensive pour l’Homme que pour l’environnement leur dissipation. Le recours aux matériaux de récupération passe parfois par la déconstruction pour obtenir des pierres, des briques ou des poutres en bois. Il arrive aussi que les carreaux et parquets anciens fassent l’objet de cette revalorisation. Bien que le principe de la dissipation soit de faire en sorte que le produit soit complètement consumé, dans cette démarche, l’objectif est de reprendre les vitres ou les revêtements pour sol. Dans le cas où certains de ces articles méritent plutôt quelques conditionnements, ils vont subir alors des rafistolages. Leur remise en état est une manière d’éviter une nouvelle production.
Neutralisation de Carbone
Déjà la production d’un nouveau matériau dans la construction requiert des ressources et d’énergie qu’il est possible d’atténuer. S’il n’est pas envisageable de louer l’utilisation de la toiture et du parquet de sa maison en vue de la dématérialisation à l’aide de l’économie de fonctionnalité, il est cependant possible de faire en sorte qu’ils aient une durée de vie fonctionnelle longue. Réduire à néant l’empreinte carbone dans l’environnement bâti est un chemin en évolution pour cette filière. Il ne faut pas oublier que quasi la totalité des émissions du secteur industriel est issue de la fabrication du béton, de l’acier et de l’aluminium. En vue d’atteindre l’objectif « zéro carbone », mieux vaut alors allier efficacité énergétique des bâtiments, adoption de l’énergie renouvelable avec empreinte carbone des matériaux de construction.